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Volontaires au service de la santé

15 juillet 2021 Terrain
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Actuellement, 23 volontaires Fidesco travaillent dans le domaine médical et paramédical en Guinée, au Kenya, au Cameroun, au Bénin, en Afrique du Sud, au Lesotho, à Madagascar, en Colombie et aux Philippines. L’objectif est de soutenir l’accès aux soins pour tous, spécialement pour les plus pauvres.

L’accès aux soins

Les écarts sont grands entre les pays. En 2015, selon l’OMS, l’Autriche comptait 52 médecins pour 10 000 habitants alors que le Rwanda en comptait un seul. De nombreux facteurs jouent : peu ou absence d’infrastructures, manque de personnel qualifié, longues distances à parcourir, manque d’argent, coût élevé des soins, difficulté à trouver les médicaments… En conséquence, la morta-lité infantile reste forte et les épidémies plus fréquentes (rougeole, tuberculose…) dans les pays du Sud. La présence de volontaires pour servir ces populations est comme une évidence.

Deux médecins volontaires

Tandis que sa femme Emmanuelle (34 ans) est responsable nutrition au dispensaire de Matoto en Guinée, Harold (35 ans) y exerce comme médecin : « Depuis 31 ans, ce dispensaire a vocation d’apporter des soins de qualité à des prix accessibles aux personnes démunies. Nous accueillons 450 patients par jour. Ici, la souffrance, la mort et la grande précarité côtoient la joie, la dignité et l’espérance ! Je suis très heureux dans cette mission. »

À Madagascar, à Fianarantsoa, Anne-Gaëlle (43 ans) est passionnée par sa mission : « J’assure le suivi pédiatrique de 55 enfants dans un internat de jeunes aveugles et malvoyants. J’assure aussi celui des enfants d’un patronage salésien qui accueille 260 enfants très pauvres. Malnutrition, infections en tous genres, morsures de chien, clous dans les pieds, il y a de quoi faire. Beaucoup n’ont ni chaussures, ni accès à l’eau, alors j’aborde la question de l’hygiène avec plus de délicatesse et compassion. »

Six infirmières volontaires

Elles s’appellent Claire, Perrine, Clotilde, Claire, Axelle et Nadine. Elles exercent dans six pays différents. Elles doivent faire beaucoup avec peu.

Au dispensaire guinéen de Matoto, Claire (29 ans), s’est adaptée : « En salle de soins, j’ai vite compris. Nous découpons les compresses en trois, dans le souci de soigner le plus de patients possibles ».

À Ithanga au Kenya, une autre Claire (24 ans) travaille dans un dispensaire catholique qui offre aussi des soins accessibles (1 € la consultation) : « Beaucoup de patients sont atteints d’asthme, de diabète, d’hypertension, de déshydratation, de malnutrition, parfois de paludisme, de tuberculose, du sida. Je m’occupe aussi de personnes présentant des ulcères ou plaies très importantes, des accidentés de la route, des brûlés graves. Les Kenyans m’aident à trouver ma place parmi eux et, après l’épreuve, à retrouver le sourire ! »

Clotilde (32 ans), infirmière dans les bidonvilles de Manille, dit la même chose : « Pas une heure ne passe sans qu’elle ne soit illuminée par un sourire d’enfant. Ce sourire est un pied de nez à la misère qui nous entoure. »

Cinq volontaires gestionnaires

La présence de volontaires chargé de la gestion d’une structure, d’un projet ou service, est un soutien capital pour le partenaire. Vincent (58 ans) s’est vu confier la direction du dispensaire de Matoto en Guinée ; sa femme y est sage-femme. Ailleurs, Bertrand (35 ans) remplit des missions de gestion au centre hospitalier de Youndé au Cameroun ; sa femme y est sage-femme. Paul (31 ans), lui, est chargé des achats, de l’automatisation et informatisation administrative pour l’hôpital de Butha-Buthe au Lesotho ; sa femme y est gynécologue.

À Djougou au Bénin, Thomas (39 ans) est gestionnaire de l’hôpital géré par l’Ordre de Malte, tandis que sa femme Perrine y est infirmière puéricultrice : « Nous avons proposé d’améliorer l’accueil des plus démunis et de mettre en place une pharmacie d’urgence. Nous essayons d’introduire peu à peu une comptabilité analytique et de nous atteler à l’incinération des déchets médicaux. Près de 6 tonnes ont déjà pu être détruites. C’est énorme.»

 

Crédits Photo : ©Volontaires Fidesco




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